Andrew Roblin

Natif de Winnipeg au Manitoba, Andrew Roblin a vécu son enfance à Winnipeg, à Montréal et à Ocho Rios, en Jamaïque, développant très tôt une passion pour la musique.  Sa première performance musicale remonte à l’âge de six ans, quand il chante en s’accompagnant aux bongos “Linstead Market,” une chanson folklorique jamaïcaine, pour ses parents et leurs amis, en Jamaïque.  Dès l’âge de 17 ans, au milieu des années 1970, Andrew commence à jouer professionnellement à Winnipeg avec son groupe Central Continental Cowpokes, dont certains membres s’amusent à le suspendre la tête par en bas pendant qu’il joue «Dueling Banjos» !   Il faut dire qu’Andrew, en plus de jouer de la guitare depuis l’âge de 7 ans, est tombé en amour avec le banjo, instrument national de la Jamaïque, dont il joue depuis 1976.

Après avoir fait pendant quelques années la tournée des provinces de l’Ouest canadien, en fusionnant la musique de Grateful Dead au bluegrass, Andrew arrive à Nashville avec 200$ en poche et aucun contact, le jour du Poisson d’Avril 1979.  Il a la chance de se faire embaucher à Sho-Bud, un magasin de musique réputé dans la fabrication de pedal steels.  Il profite en même temps d’un programme d’études spécialisées en musique country, au Belmont College de Nashville où il acquiert non seulement une solide formation musicale mais également des notions importantes à la gestion d’une  carrière musicale.  Il obtient un diplôme cum laude de Belmont College et ces études lui serviront à maintenir simultanément une carrière de musicien et de journaliste pendant une dizaine d’années.

En 1989, il quitte Nashville pour s’installer en Pennsylvanie afin de développer un marché pour sa musique en tant qu’auteur-compositeur-interprète aux influences bluegrass et folk.   Il offrira des milliers de performances, notamment des spectacles scolaires pendant une dizaine d’années pour la Philadelphia Folksong Society, ce qui le conduira à produire deux albums : « Andrew Roblin, John Lionarons & The Pocono Mountain Boys » (1992) et « Perilous Pursuit » (1997).

Passionné par les racines musicales jamaïcaines dont il a été imprégné pendant toute son enfance, Andrew produit trois albums de musique mento jamaïcaine avec  le musicien Allen Swymmer, l’un des fondateurs du célèbre ensemble musical jamaïcain, les Jolly Boys :  « Hear Duppy Laugh » (2006) et « Jamaïca Heights » (2006). Andrew a aussi produit son propre album de musique folklorique jamaïcaine, « I love Mento » (2007).

Andrew, qui partage depuis plusieurs années son temps entre la Pennsylvanie, la Jamaïque et Montréal, vit une véritable histoire d’amour avec le Québec et la langue française qu’il adore !  Musicalement, ses spécialités étant le bluegrass, le country et la musique traditionnelle des métis du Manitoba, il était naturel pour lui de fréquenter le milieu traditionnel québécois pour y faire la rencontre de Monique Jutras qu’il a fortement appuyée dans son projet musical « Le Party Trad’Continental ».  Pendant deux ans (2015 à 2017), il a travaillé en étroite collaboration avec elle et ses collègues Jean-Pierre Joyal et Carmen Guérard pour bâtir un  programme original combinant répertoires traditionnels québécois, métis et américains, lequel fut présenté à quelques reprises (festivals, concerts extérieurs) avec succès.  Malheureusement, faute de financement adéquat, ce projet a pris fin prématurément, avant la réalisation d’un album.  Heureusement, une série de vidéo-diaporamas ont été réalisées et sont disponibles sur Youtube témoignant du jeu remarquable d’Andrew au banjo, à la mandoline et au dulcimer à marteaux.

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