Thomas de Grosbois
Natif de Montréal, Thomas de Grosbois a grandi dans une famille où la musique traditionnelle occupe une place privilégiée. Étant le neveu de Louise de Grosbois, fondatrice et coordonnatrice de la Société pour la promotion de la danse traditionnelle québécoise pendant de nombreuses années (SPDTQ – Espace Trad), il a baigné toute son enfance dans le milieu traditionnel québécois. Fortement imprégné de musique traditionnelle québécoise, il s’en détourne momentanément à l’adolescence : délaissant le piano pour la guitare, il s’intéresse entre autres au métal, au folk, au rock et au blues avant de se découvrir un intérêt durable pour la musique traditionnelle.
Ce sont les mélodies des répertoires québécois, irlandais et écossais qui l’amènent à l’apprentissage du violon dans les cours de Pascal Gemme à l’École des arts de la Veillée. Par plaisir — et parce que cela lui permet de jouer les airs qu’il aime sur un instrument à cordes pincées dont la technique lui est plus familière —, il s’amuse ensuite à modifier des ukulélés, qu’il accorde en quintes pour imiter les violons. À force de fréquenter les sessions de musique trad, il se découvre un intérêt marqué pour le banjo ténor et il en fait son instrument principal. Mettant à profit les techniques pratiquées sur les différents instruments qu’il a explorés au fil du temps, il contribue de façon dynamique non seulement à l’ambiance des jams trad auxquels il participe régulièrement mais également à la riche sonorité des musiciens de différentes formations qu’il accompagne sur scène.
Membre fondateur du Festival de violon traditionnel de Sutton avec son père Jean de Grosbois, Thomas de Grosbois est très présent autant dans les sessions de musique québécoise et irlandaise à Montréal que dans celles des festivals de musique traditionnelle à travers le Québec. Son sens musical, sa rythmique précise et sa facilité à mémoriser et harmoniser les mélodies, font de lui un excellent accompagnateur, autant pour le répertoire instrumental que pour les chansons traditionnelles. Depuis 2018, il collabore régulièrement aux spectacles de Monique Jutras.